L'inflation cosmique de l'univers

© Hugo Lisoir (@hugolisoiryoutube)

D’après le modèle de l’inflation cosmique, largement admis par la communauté scientifique, le big bang a été suivi d’une extraordinaire mais très brève période d’expansion de l’univers. Celle-ci a commencé environ  10^-37 sesondes après la singularité initiale du big bang. Et moins d’une nonoseconde (10^-9) plus tard, l’univers s’était étendu d’un facteur 10^27 et sa température était descendue d’un facteur 10^5. La vitesse de cette expansion est donc supérieure à la vitesse de la lumière mais c’est bien l’espace lui-même qui s’est dilaté et non les objets massifs dans cet espace.

Aujourd’hui l’expansion du cosmos se poursuit, voire s’accélère, mais à un rythme bien moindre.

Ce modèle explique nombre de propriétés physiques de l’univers observé aujourd’hui comme son homogénéité ou sa courbure. Et ce sont les infimes variations de densité présentes à ce moment là qui expliquent la répartition de matière (galaxies, amas de galaxies…) observable aujourd’hui.

Ces différences de densité initiales ont été mises en évidence par les télescopes spatiaux Cobe, WMAP et Planck dans le fond diffus cosmologique.

Par ailleurs plusieurs scientifiques essaient de mettre en évidence la/les particules qui pourraient être à l’origine de cette phase d’inflation. S’agit-il de particules connues (boson ou champ de Higgs), des WIMPs (Weakly Interacting Massive Particles), des particules associées à la matière noire, ou de nouvelles particules appelées « inflaton ».

Voir également la page « Du Big Bang à nos jours« .